“J’ai fait trois lessives, répondu à 12 messages, et j’ai quand même l’impression de n’avoir rien fait.”

Bienvenue dans la fatigue invisible des femmes efficaces.

Tu connais cette journée.

Celle où tu coches plein de trucs, tu avances, tu gères, tu replies les chaussettes par paire (presque)…

Et pourtant, à 18h17, tu as cette sensation étrange :

“Mais… j’ai fait quoi aujourd’hui ?”

Réponse : tout. Et rien. En même temps.

La fatigue invisible, c’est ça.

C’est le décalage entre ce que tu fais et ce que tu peux “montrer”.

Personne ne voit ton cerveau qui tourne en arrière-plan 100 % du temps.

Personne ne te donne une médaille pour “avoir pensé à décongeler les épinards”.

Et surtout, personne ne remarque quand tu maintiens un équilibre mental, logistique, émotionnel… avec un sourire qui rassure tout le monde.

Ce que tu as fait aujourd’hui (selon toi) :

– “Rien d’exceptionnel.”

– “J’ai traîné.”

– “J’ai juste fait ce qu’il fallait.”

Ce que tu as VRAIMENT fait aujourd’hui :

– Évité 7 micro-crises domestiques

– Pensé à 24 détails que personne n’a formulés

– Maintenu une harmonie collective avec 3 cafés et 0 pause

– Et surtout : porté l’invisible.

Mais pourquoi on a l’impression que ça ne “compte pas” ?

Parce que ce que tu fais ne se voit pas toujours.

Parce que c’est devenu “normal” d’être ultra-efficace.

Parce qu’on t’a appris à mesurer ta valeur à ce que tu prouves.

Et aussi… parce que tu ne t’autorises pas à appeler ça de la charge mentale, de la charge émotionnelle, de la gestion.

Tu appelles ça : “la vie”.

Spoiler : c’est beaucoup.

Ce que tu peux faire (sans tout révolutionner)

– Remplacer “je n’ai rien fait” par “j’ai tout tenu”

– Ne pas attendre l’épuisement pour t’arrêter

– Valoriser mentalement ce qui ne se voit pas

– Et oser dire :

“Là, j’ai besoin qu’on m’aide. Même si j’ai l’air de gérer.”

Tu n’es pas paresseuse.

Tu n’as pas besoin d’être “plus organisée”.

Tu es juste une femme qui fait tout sans tableau récapitulatif.

Alors la prochaine fois que tu te dis “j’ai rien fait aujourd’hui”,

Repense à ton cerveau qui a géré un million de trucs en silence.

Et offre-lui… au moins une minute de paix.