“Je suis moins fatiguée après une journée seule qu’après deux heures avec des gens que j’aime.” Et non, ce n’est pas parce que je suis asociale. C’est juste que je suis… perméable.

On ne va pas se mentir :

il y a des jours où tu sors plus crevée d’un apéro avec des copines que d’une journée entière à bosser seule chez toi.

Et pourtant, tu les adores.

Tu as ri.

Tu as écouté.

Tu as tout donné.

Mais à la fin ?

Tu rentres chez toi vidée, flinguée, lessivée, besoin d’un plaid et de 3h de silence intérieur.

Ce n’est pas que tu n’aimes pas les gens.

C’est que tu ressens tout. Trop.

Tu captes l’ambiance.

Tu détectes les micro-frustrations.

Tu décodes les “non-dits” même quand personne n’a cligné des yeux.

Tu t’adaptes.

Tu t’effaces un peu.

Tu veux que tout le monde soit bien.

Et tout ça… te coûte de l’énergie.

Même dans une bonne ambiance.

Même avec des gens “sains”.

Ce que ça donne concrètement :

– Tu as besoin de solitude après chaque moment partagé, même joyeux

– Tu ne supportes pas les “journées pleines” (même si c’est que des trucs sympas)

– Tu préfères un café à deux qu’un brunch à six

– Et tu pries intérieurement pour que personne ne t’appelle après 18h

Est-ce que tu es asociale ? Non.

Tu es juste fine, réceptive, généreuse… et épuisée.

Ce que tu donnes, tu le vis à 100 %.

Et ce n’est pas “trop”.

Mais c’est intense.

Et l’intensité, même heureuse, fatigue.

Alors, que faire ?

Pas besoin de tout couper.

Juste de t’offrir la permission de filtrer.

– Espacer les rendez-vous, même amicaux

– Refuser un appel sans culpabilité

– T’isoler 30 minutes après chaque moment “chargé”

– Remplacer les “désolée, j’ai besoin d’être seule” par :

“Je recharge. Je t’aime, mais là, c’est silence radio.”

Parce que l’amour n’annule pas le besoin d’espace.

Et la joie partagée ne remplace pas le calme intérieur.

Tu peux adorer les gens.

Et rêver de ta couette en les quittant.

C’est pas bizarre.

C’est juste toi.