“Je voulais juste m’asseoir 5 minutes. Et j’ai repensé à toute ma vie.”

Publié le 21 juillet 2025 à 22:35

Quand une pause devient une réunion mentale imprévue.

Il était 15h48.

Tu avais 5 minutes devant toi. Une tasse à moitié chaude.

Tu t’es assise.

Pas pour réfléchir.

Juste pour être là.

Mais ton cerveau, lui, a décidé que c’était l’heure du grand bilan de vie.

En 4 minutes, tu as pensé à :

– ce que tu aurais dû dire en 2019

– ce que tu n’as pas coché aujourd’hui

– ce que tu ressens vaguement mais que tu n’as pas encore mis en mots

– ton couple

– ta to-do

– la planète

– les épinards que tu n’aimes pas mais que tu continues d’acheter (par automatisme nutritionnel)

Tu voulais te poser.

Tu t’es… décomposée.

Parce que le silence extérieur a libéré le bruit intérieur.

Et c’est souvent comme ça.

Le corps se repose.

Et la tête, elle, prend ça pour une invitation à refaire le monde.

Pourquoi on fait ça ?

Parce qu’on vit en mode flux.

Et que quand le flux s’arrête, les sédiments remontent.

Tu te poses physiquement… et tout ce qui n’a pas été traité émotionnellement refait surface.

C’est pas un bug.

C’est ton cerveau qui fait la mise à jour.

Ce que tu peux faire (sans culpabiliser de trop penser)

– Accepter que “penser beaucoup” est ta façon à toi de ressentir

– Poser une question à ton mental :

“Est-ce que c’est utile, là tout de suite, de penser à ça ?”

– T’autoriser à ne rien résoudre maintenant

– Respirer en te disant :

“Je n’ai pas à trier tout ce que je ressens en une seule pause.”

Et si on laissait la pause… être une pause ?

Tu peux boire ton thé.

Regarder par la fenêtre.

Laisser passer les pensées comme des petits nuages.

Sans les analyser.

Sans les juger.

Sans devoir prendre une décision de vie à 16h02.

Parce que tu as le droit :

– de ne rien régler aujourd’hui

– de ne rien comprendre tout de suite

– de juste t’asseoir sans refaire ta vie mentale à chaque fois

Et si t’as repensé à toute ta vie pendant cette pause…

c’est peut-être que t’as une vie riche.

Et une tête pleine.

Mais tu n’as pas à la vider d’un coup.

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